Posts Tagged ‘expatriation’

Du nouveau en perspective sur Mondizen

Vendredi, avril 20th, 2012

Nous nous affairons…

Et dans quelques jours, nous aurons une belle surprise pour vous sur Mondizen.

Un petit avis ?

Expatriation et face menacée

Mardi, avril 17th, 2012

Sentir sa face menacée, c’est ressentir un mal-être mais sans trop savoir si ça va bien se finir ou pas.

En situation d’expatriation, comme on débarque dans une culture tout nouvelle, on peut très facilement se retrouver dans des situations où notre face est menacée. Tout simplement parce qu’on ne comprend pas la plupart des choses qui nous entourent et c’est encore pire quand on ne parle même pas la langue !

Par exemple, c’est ce sentiment de redevenir une gamine le jour ou j’ai dû me résoudre à demander à un voisin de me « décrypter » certains de mes appareils électro-ménagers. Je savais que j’avais affaire à une machine pour chauffer l’eau, une pour cuire le riz et un micro-ondes. Mais quel bouton correspondait exactement à quelle fonction, cela relevait du mystère…

Et si je ne voulais pas me retrouver en train de faire décongeler ce que je voulais réchauffer et faire griller ce que je voulais décongeler, il fallait que je comprenne exactement ce qui était écrit sur ces appareils… dont le mode d’emploi était en pur japonais…

A ce moment, je me suis sentie relativement ridicule et vulnérable. Goffman aurait dit que ma face était menacée.

Et j’aurais pu la perdre si on s’était moqué de moi. Mais non, je suis tombée sur une très gentille dame qui m’a tout expliqué et a même pris le temps de coller sur le japonais des étiquettes avec la traduction anglaise !

Mission accomplie !! Et sans perdre la face !

Coulisses de Mondizen : délais de préparation

Dimanche, avril 15th, 2012

Mais pourquoi est-ce que sur certaines commandes il faut attendre 4 ou 5 jours pour qu’elles soient expédiées ???

En voilà une bonne question ! Ca tombe bien, j’ai la réponse…

Afin d’aligner notre offre avec les besoins et attentes de nos clients, nous avons mis en place une nouvelle gestion des dates limites de consommation. Les produits envoyés ont une date limite d’un minimum de 70 jours à la date de la préparation du colis.

De la sorte, vous pouvez tranquillement faire les petits écureuils et constituer une réserve de votre gourmandise préférée…

Et de notre côté, nous avons le temps de vous livrer à l’international.

Bien sûr, pour des produits très spécifiques comme les madeleines ou certains biscuits de type génoise, leur limite a été ramenée à 50 jours. Cela est dû au produit lui-même qui ne se conserve pas longtemps dans tous les cas.

Mais cette organisation a un coût. La mise en place de cette nouvelle règle nous a obligés à enlever du stock pas mal de cartons de nourriture qui étaient sous cette nouvelle limite de 70 jours. Depuis, nous travaillons sur l’optimisation des stocks.

Sur les produits phare, il n’y a pas de problème. Il y a toujours un gourmand pour commander des galettes au beurre ou certaines confitures et les stocks tournent naturellement.

Mais pour des produits un peu moins demandés, nous gardons nos stocks plus bas afin de les renouveler régulièrement et bénéficier des dates de consommation les plus éloignées possibles.

Sur un plan pratique, cette nouvelle organisation nous a poussés à allonger nos délais de préparation. Car il y a pratiquement toujours (!!) dans les commandes LE produit qui est peu commandé et pour lequel nous n’avons pas beaucoup de stock.

Nous commandons plus souvent auprès de nos fournisseurs et cela peut allonger la préparation des commandes de 48 à 72 heures.

Mais en contrepartie, nos clients bénéficient de produits qu’ils peuvent consommer en toute tranquillité…

Goffman et l’ordre social

Jeudi, avril 12th, 2012

Pour faire court, on pourrait dire que Goffman étudie comment fonctionne la société et comment se comportent les personnes pour la faire fonctionner. Il s’appuie notamment sur les notions de rites sociaux, de norme collective ou ordre social.

Ce qui est très intéressant chez Goffman, c’est que pour comprendre comment fonctionne une société, il étudie les personnes déviantes (en particulier des personnes internées). Son idée est d’étudier ces personnes et de comprendre ce qu’elles font « à côté de la plaque » sociale. Par effet miroir, il en déduira quelles sont les règles sociales qui permettent à une société de fonctionner.

A vrai dire, c’est une très bonne idée, car il est très difficile d’expliquer les règles et normes sociales de sa propre société. On les vit, on les applique, on les a intériorisées mais on peut très difficilement les expliquer.

Goffman a donc choisi d’étudier les aliénés.

Il aurait pu tout aussi bien étudier un étranger fraîchement débarqué dans une culture inconnue…

Le zapping des blogs

Mardi, avril 10th, 2012

Le week-end (considérons que nous sommes encore en train de porfiter de ce long week-end de Pâques…), nous vous proposons une petite pause détente avec un zapping des blogs d’expatriés que nous vous avions présentés.

Et oui, poussés par la curiosité, nous avons décidé de vous tenir au courant de ce qui se passait avec les folles aventures de vos concitoyens expatriés.

Alors, voyons cela de plus près ! Que s’est-il passé récemment ?

Du côté de Virginia Chronicles, c’est plutôt « Easter cupcakes » avec déco en marshmallow et cupcakes transformés en agneaux pascal… Ca vaut le détour et ça donne bien envie d’en goûter un (ou deux…).

De l’autre côté de l’Atlantique, à Londres plus précisément, c’est la chasse aux oeufs de Pâques… mais pas seulement ! Mais que cherchent-ils dans cette famille ???!!!! A découvrir dans le blog 130 cartons à Londres ! Toujours en dessin et toujours aussi ludique et gai !

Il y a aussi ceux pour qui un grand pont comme celui de Pâques n’est pas si facile à gérer puisque du coup, la famille les réclame en France, les amis en Allemagne, tout le monde les invite un peu partout… le tout à faire en 4 jours sans froisser personne ! Sacré dilemme, et c’est justement le titre de l’article de Pauline à Berlin !!

Et puis dans tout ça, il y a ceux qui ont sûrement fêté Pâques mais qui sont plus occupés par d’autres projets : le retour d’expatriation. C’est le cas de Roxane qui va bientôt quitter la Russie après 5 années d’expatriation. D’ailleurs au passage, si quelqu’un est intéressé par une personne ayant été expat, parlant russe, comprenant la culture russe et bien d’autres choses, Roxane sera bientôt dispo !

Maintenant vous pouvez digérer vos chocolats bien tranquillement…

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau petit tour de côté de vos blogs. En attendant, je vous propose de reprendre très vite notre tour des livres sur l’expatriation.

A très vite !

Goffman

Mardi, avril 3rd, 2012

Au rayon des livres sur l’expatriation, il y a un auteur que je ne pouvais pas ne pas vous présenter !!

Goffman n’a pas écrit sur l’expatriation, non pas du tout. Mais il a beaucoup écrit sur les comportements des personnes au sein de leur société…

Ce sociologue américain est un peu le roi du détricotage social. Il observe, analyse et décrit nos comportements d’une façon très pertinente, et avec des mots ultra simples.

Et vous verrez qu’il s’appuie sur des concepts qui devraient faire partie de la trousse de secours de tout expat !

Je vous en dirai un peu plus au prochain article.

Quel type d’acculturé(e) êtes-vous ?

Mercredi, mars 28th, 2012

A votre tour maintenant !

Et oui, c’est comme ça, j’écris et vous cogitez !!!

Prenez quelques minutes pour vous poser des questions par rapport à votre type d’acculturation. Y a-t-il des comportements qui vous amusent, qui vous énervent ? Avez-vous trouvé des bonnes idées dans votre culture d’accueil ? Avez-vous changé votre façon de faire pour certaines choses ? Avez-vous rejeté certaines choses de votre culture d’expatriation ?

Prenez une feuille de papier séparée en deux. Classez d’un côté les phénomènes plutôt positifs (ajustement, métissage, assimilation). Mettez de l’autre les phénomènes plutôt négatifs comme le conflit et la contre-acculturation.

Pensez à des situations quotidiennes : faire les courses, prendre les transports en commun, communiquer, avoir une activité, trier ses poubelles… Reprenez votre emploi du temps : que faites-vous ? Ou allez-vous ? Comment vous déplacez-vous ?

Est-ce que vous vous sentez bien dans votre nouvelle vie ? Est-ce qu’il y a plus de bon que de mauvais ? Est-ce que les différences vous intriguent et vous amusent ou bien est-ce qu’elles vous semblent intolérables et stupides ?

Classez vos expériences par rapport à votre ressenti dans la colonne du ressenti positif ou dans celle du ressenti négatif.

De la sorte, vous pourrez facilement visualiser votre expatriation.

Et à quoi ça sert tout ça ?

Un premier pas très important pour arriver à mieux vivre son expatriation est la reconnaissance de ses propres sentiments d’acculturation. Cela n’est pas une fin en soi, mais le fait d’identifier ce qui nous gêne dans l’autre culture est déjà un grand pas. Reste à comprendre pourquoi ça nous gêne et comment y remédier…

Ce qui peut aussi aider à relativiser les choses quand ça ne se passe pas très bien, c’est de se dire que si l’acculturation est un objet d’études, c’est que ça touche un paquet de gens ! Et si ça touche un paquet de gens, il y a sûrement quelque part une solution, que ce soit un bouquin ou juste une bonne séance de yoga pour se relaxer.

Si vous avez quelques problèmes à naviguer dans votre nouvelle culture, vous n’êtes pas un extra-terrestre et tout n’est pas perdu. Bien d’autres l’ont ressenti avant vous et s’en sont sortis… et en plus ils n’avaient même pas eu la chance de lire cet article !!

Acculturation 3

Vendredi, mars 23rd, 2012

Chaque réaction décrite dans l’article précédent présente une certaine forme d’acculturation.

Aujourd’hui, je vous propose de creuser un petit peu plus ce concept en se basant sur les exemples que j’ai cités. Et vous verrez que le nom donné à chaque forme d’acculturation en dit déjà très long sur l’état d’esprit de la personne qui la ressent…

1. Vous cuisinez avec vos nouveaux produits, découvrez des goûts nouveaux qui vous surprennent au début mais que vous apprendrez à apprécier avec le temps. Après quelques temps d’expatriation, vous vous serez habitué à ces goûts et aurez appris à les apprécier. Il s’agit du processus d’ajustement qui correspond à une période de « flottement » puis un équilibre.

2. Vous avez passé un bon moment à mijoter un petit plat mais le résultat vous désespère un peu. Certains produits donnent un goût que vous n’aimerez pas du tout et certaines de vos trouvailles du magasin ont de fortes chances de finir à la poubelle. Il y a là un processus de conflit. Vous ne voulez plus entendre parler de « ce truc vraiment pas bon ». Fin de l’histoire entre vous et cet ingrédient… Sans pour autant vous faire rejeter l’ensemble des nouveaux produits découverts. Non, c’est juste « celui-ci » que vous détestez.

3. Vous découvrez des goûts nouveaux surprenants mais très bons et qui maintenant feront partie de votre façon de manger aux côtés de votre cuisine « d’origine ». C’est un processus de syncrétisation qu’on pourrait également appeler métissage. A partir de maintenant, quand vous le pourrez, vous utiliserez tel et tel produit parce que finalement c’est très bon. Mais comme vous aimez toujours votre cuisine d’origine, pourquoi ne pas mélanger certaines choses. Et voilà, une cuisine pleine de syncrétisation et toute personnelle ! Concrètement, cela donnerait lieu à du gratin dauphinois parfumé au curry ou des crêpes fourrées au beurre de cacahuètes…

4. Vous êtes tellement émerveillé par vos découvertes culinaires que vous ne voulez plus manger que ça. Là, vous êtes en plein  processus d’assimilation de la « nouvelle » culture de façon exclusive. Désormais à la maison, c’est curry à chaque repas, sushi à gogos ou Kartoffelknödel pour tout le monde et vous ne savez même plus ce que « purée » a pu vouloir dire un jour dans votre vie !

5. Et puis malheur ! Il y a la contre-acculturation qui n’est à souhaiter à personne. Ca, c’est le fiasco total, la dépression en bout de course, le retour en larmes au pays. Bref, la cata intégrale. Dans, ce cas : rien ne va. Vous ne trouvez rien à cuisiner, même les légumes ne sont pas des légumes, la viande ne ressemble à rien, le sel ne sale pas… Et puis de toute façon, vous ne « les » comprenez pas et « ils » ne vous comprennent pas, bref, on n’est jamais mieux que chez soi !

A mon avis, pour lui, c’est le désamour avec les coutumes gastronomiques du coin !!

CONTRE-ACCULTURATION !!!!

Acculturation 2

Mardi, mars 20th, 2012

C’est vrai ça ! Et en quoi est-ce que ça nous concerne ce concept d’acculturation ?

Tout simplement parce que l’expatriation implique de fait une acculturation.

L’acculturation là où on ne l’attend pas.

Et oui, l’acculturation se cache de partout, dans tout le quotidien de l’expatrié.

Prenez le simple cas des courses. Vous avez construit en France, une « liste d’habitudes culinaires »… sans vous en apercevoir. Vous utilisez tel produit plutôt que tel autre, vous savez que vous aimez celui-ci et pas celui-là.

Et puis, expatriation oblige, vous voilà un peu perdu(e) dans un magasin différent de ce que vous avez l’habitude de voir, avec des produits différents, des noms différents, des marques différentes.

Bref, grand chambardement à l’horizon.

Mais voilà, même en expatriation il faut manger…

Vous vous hasardez à prendre quelques boîtes, un paquet de sauce qui ressemble peut-être à une sauce que vous preniez d’habitude en France, du sucre pas tout à fait pareil et ainsi de suite. Jusqu’à avoir un panier ou un chariot plein de différences… jusqu’aux plus basiques des ingrédients que vous n’arrivez pas à trouver. Et d’autres avec lesquels il va falloir apprendre à cohabiter…

Et vous allez cuisiner avec ces nouveaux produits, et c’est là que l’acculturation revient au galop !

- Vous allez découvrir des goûts nouveaux qui vous surprendront et que vous apprendrez à apprécier avec le temps.

- Mais peut-être que vous allez découvrir des goûts que vous n’aimerez pas du tout et un paquet finira à la poubelle.

- Vous pourrez aussi découvrir des goûts nouveaux surprenants mais très bons et qui après un temps d’adaptation feront partie de votre façon de manger aux côtés de votre cuisine « d’origine », le tout orchestré en un savant mélange de votre composition.

- Ou alors, vous serez tellement émerveillé par vos découvertes culinaires que vous ne voudrez plus manger que ça.

- Enfin, dans le pire des cas, vous ne trouverez rien qui vous convient et ne vivrez que grâce au pont aérien qui vous ravitaille régulièrement…

Et bien chacune de ces réactions répond à une forme ou à une autre d’acculturation…

Et l’acculturation est loin de s’arrêter à la nourriture, elle se niche de partout, dans les façons d’être, de faire, l’organisation d’une société, ses codes…

Vous n’y échapperez pas !

Acculturation

Mercredi, mars 14th, 2012

En cherchant quelques livres liés à l’expatriation, j’ai trouvé sur le site d’une compagnie d’assurance* cette petite phrase qui en dit long :

« La majeure partie des échecs voire « faillites » de l’expatriation est liée à la difficulté de s’adapter à un environnement différent, à une sous-évaluation des difficultés liées au changement d’environnement psychosocial, …. »

Rendez-vous compte, j’ai déniché ça sur le site d’un assureur ! Ca coûte aussi cher que ça en anti-dépresseurs l’expatriation ???…

Mais quel rapport avec ce charmant titre « acculturation » ???

Et bien tout simplement parce que s’adapter à sa culture d’accueil ou la détester, cela fait partie de l’acculturation. Et par définition, un expatrié est confronté à ce phénomène, qu’il le veuille ou non.

Alors après avoir vu que les assureurs et les psychologues commençaient à s’intéresser à l’expatriation et à ses déboires, je me suis dit qu’il serait très intéressant de s’arrêter sur le concept d’acculturation.

Alors, l’acculturation c’est quoi ?

Parmi les différentes définitions existantes, celle qui a retenu mon attention par sa clarté, est celle de l’encyclopédie Universalis. Assez complète pour bien comprendre, mais pas trop pour éviter de nous assommer…

Vous la trouverez ici :

http://www.universalis.fr/encyclopedie/acculturation/

Et comme je suis sympa, je vous la résume…

Selon cet article, le concept d’acculturation a vu le jour dès 1880 auprès d’anthropologues nord-américains. L’acculturation désigne les phénomènes de contacts et d’interpénétration entre civilisations différentes.

Bien sûr, on pourrait également s’étendre sur la différence culture / civilisation… mais pas aujourd’hui ! J’ai dit que je ne voulais pas vous assommer…

En clair, pour qu’il y ait acculturation, il faut qu’il y ait contact direct et régulier entre des individus de cultures différentes et que ces contacts entraînent des changements dans les modèles culturaux initiaux.**

Autrement dit, l’acculturation entraîne des changements dans les façons de faire, d’être qu’on avait avant de « rencontrer l’autre »…

On ne voit plus les choses du même oeil, tout simplement.

L’acculturation peut se manifester de différentes façons : conflits, d’ajustement, syncrétisation (???), assimilation ou contre-acculturation.

Et en quoi est-ce que ça nous concerne ?

Je vous le dirai la prochaine fois bien sûr !

****

*(http://www.aprilmobilite.com/assurance/site/fr/lang/fr/psychologie-expatriation)

**(Denys cuche, La notion de culture dans les sciences sociales, 1996)

Décentration pratique

Dimanche, mars 11th, 2012

Maintenant que le concept de décentration n’a plus (ou presque) de secret pour nous, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir en faire ?

Et bien vous allez vous en servir pour prendre conscience de vos propres comportements, de vos façons de faire, de tout ce que vous faites sans réfléchir et qui constitue votre bagage culturel.

Vous avez un peu réfléchi à notre façon de saluer, mais réfléchissez maintenant à notre façon de parler (je veux dire, au niveau sonore et aux mouvements !).

Un sujet de réflexion qui peut être très intéressant est notre façon de faire la queue… si on peut parler de « faire la queue » quant à la bonne mêlée sportive que représente la montée dans le RER aux heures de pointe… Est-vous sûr que vous avez toujours respecté les queues et laissé descendre les gens avant de monter si vous arrivez dans une culture plus respectueuse de l’ordre social ? A contratio, peut-être êtes-vous arrivé dans un pays dans lequel il faut franchement jouer des coudes si on ne veut pas éternellement rester sur le quai…

Vous pouvez réfléchir à toutes ces petites choses du quotidien : faire les courses, manger (comment se tenir à table, quoi manger, à quelle heure, dans quel lieu…), rire, se moucher, inviter des gens (à quelle fréquence, qui, où, pour faire quoi…), rencontrer des gens (qui, où, pour quoi), prendre les transports en commun, trier et jeter les poubelles.

Pour chaque chose, essayez de décrire son fonctionnement, ce que vous faites habituellement comme si vous l’expliquiez à… une personne ayant vécu seule sur une île pendant 15 ans et qui n’a aucune connaissance de notre société actuelle.

Et puis posez-vous cette question toute simple : est-ce que ce fonctionnement est obligatoire ? Est-ce qu’on pourrait penser que sur terre des gens fonctionnent différemment ?

Posez-vous, réfléchissez.

Vous allez faire de gros progrès dans votre expatriation, parce qu’une fois que vous aurez réalisé que la culture se cache dans les moindres détails de notre quotidien, vous aurez ouvert une petite porte qui vous autorisera à admettre que d’autres cultures agissent différemment.

Et c’est un très très grand pas. Félicitations !

Et maintenant la question qui tue !

Vous savez bien que vous ne vivez plus en France, mais est-ce que vous avez adapté vos comportements aux « couleurs locales »…. !!! Est-ce que vous avez cherché à comprendre quels étaient les comportements à avoir ????

Intéressant….

Petite émission sur l’expatriation

Jeudi, novembre 3rd, 2011

J’étais en train de travailler avec la radio en fond sonore quand quelques mots ont accroché mon attention : « vivre à l’étranger », « partir », « expatriation ».

Tiens… intéressant.

Je vous mets le lien de cette émission de France Inter dont les intervenants et les témoignages pourront vous apporter quelques pistes. Si vous voulez partir, si vous êtes déjà sur place et vous vous posez des questions, vous trouverez des informations, des témoignages, des noms d’associations. Des explications sur les démarches à effectuer, les endroits où se renseigner.

Ce n’est pas exhaustif, mais ça peut donner quelques renseignements.

Je vous donne le lien de la page de l’émission sur laquelle vous trouverez les références des intervenants, la possibilité de réécouter, bref, tout ce qu’il vous faut  : http://www.franceinter.fr/emission-service-public-partir-a-l-etranger-la-bas-si-j-y-suis

Bonne écoute !

Méthode Boscher… A vos souvenirs !

Samedi, octobre 22nd, 2011

Un nouveau produit chez Mondizen… A quoi cela peut tenir !

Tout a commencé par une prise de contact auprès de Séverine, très sympathique et dynamique expatriée en Autriche. Nous lui avons demandé un retour par rapport à Mondizen et parmi une foule d’idées toutes plus intéressantes  les unes que les autres, il y avait une suggestion : méthode Boscher.

Méthode quoi ? Connais pas…

Mais intriguée, je suis allée voir du côté de nos fournisseurs et j’ai trouvé la méthode Boscher.

Ca ne vous dit rien ? Vous êtes sûrs ? Réfléchissez bien…

Alors !! Vous aussi ça vous renvoie pas mal d’années en arrière !

La Méthode Boscher est disponible sur commande chez Mondizen !

Madeleines au citron

Vendredi, mars 25th, 2011

En voyant partir de l’arôme de citron en Australie, j’ai eu l’idée de me lancer et de faire d’une pierre 2 coups :

- Essayer mon tout nouveau-tout beau moule à madeleines

- Cuisiner avec de l’arôme de citron Vahiné.

Vous vous en doutez, à force de recevoir vos suggestions gourmandes et de voir des listes de bonnes choses qui se sauvent aux 4 coins du monde, forcément, l’appel des fourneaux se fait de plus en plus tenace…

Alors j’ai décidé de vous faire partager mes Mondizeno-culino-expériences.

Pour ?? madeleines (mangées avant d’être comptées mais de mémoire c’était aux alentours de 20)

Ingrédients

2 oeufs

100g de sucre

100g de farine

40g de beurre

1 cuil à soupe de crème fraîche épaisse (bien généreuse…)

½ cuil à café de levure chimique Alsa

1 cuil à café d’arôme de citron Vahiné

Une goutte de lait si la pâte est trop épaisse.

Réalisation

Faites préchauffer votre four à 180°C.

Pendant ce temps, battez les oeufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez la farine et le beurre fondu. Ajoutez la crème fraîche et l’arôme de citron.

Battez pour avoir une pâte homogène, ajoutez la levure et un peu de lait si la pâte est trop épaisse.

Mettez une cuil à soupe de pâte dans chaque empreinte du moule et faites cuire 15 minutes.

Bon appétit

Ces madeleines sont un vrai petit régal, moelleuses, parfumées, charmantes, et… disparues et donc à recommencer !

La FIAFE

Jeudi, août 19th, 2010

Vous venez d’arriver sur votre lieu d’expatriation et vous connaissez peu de personnes ? Vous voulez trouver des activités à faire ou tout simplement vous rapprocher d’autres expatriés ?

La FIAFE (fédération internationale des accueils français de l’étranger) est là pour vous aider. Avec plus de 160 accueils répartis sur les 5 continents vous devriez trouver votre bonheur.

Les bénévoles des accueils de la FIAFE sont eux aussi des expatriés ou des francophiles. Ils pourront vous guider dans votre installation, vous aider et vous proposer des activités en fonction de vos centres d’intérêts.

Pour trouver l’accueil dont vous dépendez, rendez-vous sur le site internet de la fédération :

http://www.fiafe.org/index.php

A partir de la page d’accueil, vous pourrez faire une recherche par pays et par ville, accéder aux personnes à contacter et voir quelles activités sont proposées. Vous trouverez également toutes les informations nécessaires auprès de l’ambassade de France de votre lieu d’expatriation.

Vous serez surpris de voir à quel point la communauté des expatriés est organisée et dynamique !