Posts Tagged ‘vivre à l’étranger’

La femme française, un très beau mythe à l’étranger !

Mercredi, avril 22nd, 2015

Mesdames, vous pouvez être fières de vous !

Selon un article publié il y a peu par Le Petit Journal, la femme française suscite toujours autant d’admiration et de fantasmes à l’étranger… et chez les étrangers.

Le symbole de l’élégance à la française

Et oui ! Qu’on se le dise, la femme française est toujours élégante, bien coiffée, bien habillée, et svelte bien sûr. Pour preuve, un livre lui a même été consacré  French Women Don’t Get Fat de Mireille Guiliano. Rien que ça.

Mais pas que ! La femme française est également un cordon bleu exemplaire (cela va de paire avec la minceur, nous le savons toutes). Et  là, nous touchons au double mythe de l’élégance à la française et de la haute gastronomie.

Chocolate Cake

Mais pensez-vous que la femme française s’arrête en si bon chemin ? Pas du tout, car c’est également une excellente mère de famille. Et oui, nous sommes des références en matière d’éducation des enfants, et là aussi, un livre nous a été dédié. Pensez-y la prochaine fois que vous serez en train de crier après vos loulous au milieu d’une chambre qui semble avoir été dévastée par une tornade. Nous sommes des mères modèles, patientes, pédagogues et tout et tout.

Bref, vous l’aurez compris, les stéréotypes ont la vie dure, même si celui-ci est tout de même mignon à croquer !

Bonne expatriation à vous mesdames les françaises élégantes, raffinées, minces, bonnes cuisinières, mères et épouses parfaites !

 

Expatriés, où fait-il bon vivre ?

Dimanche, octobre 26th, 2014

Les résultats du sondage Expat Explorer viennent de paraître (réalisé auprès de 10 000 expatriés pour HSBC). Ce sondage propose chaque année depuis plus de 7 ans, un classement des meilleurs pays dans lesquels partir en expatriation.

Carrière, qualité de vie, sécurité, environnement, économie, plusieurs facteurs sont passés au crible pour aboutir à ces résultats.

Alors d’après vous, où faut-il s’expatrier pour être le mieux dans sa nouvelle vie ?

La Suisse championne du bonheur de l’expat !

Et oui ! Pas la peine de partir à l’autre bout du monde pour découvrir le paradis de l’expat selon ce sondage. Il suffit de traverser la frontière et de se rendre en Suisse : bonne économie, bonnes perspectives d’évolution de carrière, le respect d’un équilibre vie professionnelle et vie privée, un environnement sûr et agréable, et voilà des expatriés heureux !

Ensuite, c’est en Asie que le bonheur de l’expatrié se trouve avec Singapour et la Chine en 2ème et 3ème positions.

La 4ème place de ce classement est occupée par l’Allemagne. Mais oui ! Sécurité, stabilité politique et bonne santé économique font pencher la balance en faveur de ce pays.

La 5ème place est prise par Bahreïn avec de bonnes perspectives économiques et la possibilité d’avoir une vie équilibrée (famille et travail). Quant à la 6ème place, elle revient à un petit poucet du bout du monde qui n’arrête pas de nous faire rêver avec ses Hobbits : la Nouvelle-Zélande.

Cette fois, c’est bien sûr la stabilité du pays qui attire, mais surtout la qualité de vie, la nature et l’environnement auxquels s’ajoutent un climat tout à fait raisonnable. Et voilà de bonnes raisons pour boucler ses valises et s’envoler de l’autre côté de la planète !

La Thaïlande, Taiwan, l’Inde et Hong Kong suivent dans ce palmarès.

Alors si vous avez envie de voir du pays mais que vous hésitez quant à votre destination d’expatriation, allez jeter un coup d’oeil aux résultats de ce sondage, vous trouverez peut-être de précieuses indications pour vous aider à faire votre choix.

Et la France dans tout cela ?

Ah oui, mais quel oubli ! C’est bien beau de vouloir partir aux 4 coins du monde, mais qu’en est-il de notre hexagone national ? Et bien la France se classe au 23ème rang des pays dans lesquels il fait bon s’expatrier.

Bon d’accord, on peut mieux faire !

 

 

Femmes expatriées et carrières à l’étranger

Mardi, juillet 17th, 2012

Vous trouverez sur le site femmes de challenges, le résumé d’une enquête concernant les femmes et l’expatriation… de l’angle professionnel.

Quelles sont les motivations pour partir en expatriation, quelles sont les implications professionnelles, les conséquences sur leur carrière.

Un panorama intéressant à découvrir.

1er mai

Mardi, mai 1st, 2012

Nous vous souhaitons de passer une bonne journée tout simplement…

On ne peut pas être plus clairs

Jeudi, avril 26th, 2012

Avouez que maintenant vous avez la réponse…

Avez-vous trouvé ?

Mardi, avril 24th, 2012

Une petite idée de ces nouveautés qui arrivent très bientôt sur Mondizen ?

Allez, encore un petit indice…

Du nouveau en perspective sur Mondizen

Vendredi, avril 20th, 2012

Nous nous affairons…

Et dans quelques jours, nous aurons une belle surprise pour vous sur Mondizen.

Un petit avis ?

Goffman et l’ordre social

Jeudi, avril 12th, 2012

Pour faire court, on pourrait dire que Goffman étudie comment fonctionne la société et comment se comportent les personnes pour la faire fonctionner. Il s’appuie notamment sur les notions de rites sociaux, de norme collective ou ordre social.

Ce qui est très intéressant chez Goffman, c’est que pour comprendre comment fonctionne une société, il étudie les personnes déviantes (en particulier des personnes internées). Son idée est d’étudier ces personnes et de comprendre ce qu’elles font « à côté de la plaque » sociale. Par effet miroir, il en déduira quelles sont les règles sociales qui permettent à une société de fonctionner.

A vrai dire, c’est une très bonne idée, car il est très difficile d’expliquer les règles et normes sociales de sa propre société. On les vit, on les applique, on les a intériorisées mais on peut très difficilement les expliquer.

Goffman a donc choisi d’étudier les aliénés.

Il aurait pu tout aussi bien étudier un étranger fraîchement débarqué dans une culture inconnue…

Le zapping des blogs

Mardi, avril 10th, 2012

Le week-end (considérons que nous sommes encore en train de porfiter de ce long week-end de Pâques…), nous vous proposons une petite pause détente avec un zapping des blogs d’expatriés que nous vous avions présentés.

Et oui, poussés par la curiosité, nous avons décidé de vous tenir au courant de ce qui se passait avec les folles aventures de vos concitoyens expatriés.

Alors, voyons cela de plus près ! Que s’est-il passé récemment ?

Du côté de Virginia Chronicles, c’est plutôt « Easter cupcakes » avec déco en marshmallow et cupcakes transformés en agneaux pascal… Ca vaut le détour et ça donne bien envie d’en goûter un (ou deux…).

De l’autre côté de l’Atlantique, à Londres plus précisément, c’est la chasse aux oeufs de Pâques… mais pas seulement ! Mais que cherchent-ils dans cette famille ???!!!! A découvrir dans le blog 130 cartons à Londres ! Toujours en dessin et toujours aussi ludique et gai !

Il y a aussi ceux pour qui un grand pont comme celui de Pâques n’est pas si facile à gérer puisque du coup, la famille les réclame en France, les amis en Allemagne, tout le monde les invite un peu partout… le tout à faire en 4 jours sans froisser personne ! Sacré dilemme, et c’est justement le titre de l’article de Pauline à Berlin !!

Et puis dans tout ça, il y a ceux qui ont sûrement fêté Pâques mais qui sont plus occupés par d’autres projets : le retour d’expatriation. C’est le cas de Roxane qui va bientôt quitter la Russie après 5 années d’expatriation. D’ailleurs au passage, si quelqu’un est intéressé par une personne ayant été expat, parlant russe, comprenant la culture russe et bien d’autres choses, Roxane sera bientôt dispo !

Maintenant vous pouvez digérer vos chocolats bien tranquillement…

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau petit tour de côté de vos blogs. En attendant, je vous propose de reprendre très vite notre tour des livres sur l’expatriation.

A très vite !

Goffman

Mardi, avril 3rd, 2012

Au rayon des livres sur l’expatriation, il y a un auteur que je ne pouvais pas ne pas vous présenter !!

Goffman n’a pas écrit sur l’expatriation, non pas du tout. Mais il a beaucoup écrit sur les comportements des personnes au sein de leur société…

Ce sociologue américain est un peu le roi du détricotage social. Il observe, analyse et décrit nos comportements d’une façon très pertinente, et avec des mots ultra simples.

Et vous verrez qu’il s’appuie sur des concepts qui devraient faire partie de la trousse de secours de tout expat !

Je vous en dirai un peu plus au prochain article.

Quel type d’acculturé(e) êtes-vous ?

Mercredi, mars 28th, 2012

A votre tour maintenant !

Et oui, c’est comme ça, j’écris et vous cogitez !!!

Prenez quelques minutes pour vous poser des questions par rapport à votre type d’acculturation. Y a-t-il des comportements qui vous amusent, qui vous énervent ? Avez-vous trouvé des bonnes idées dans votre culture d’accueil ? Avez-vous changé votre façon de faire pour certaines choses ? Avez-vous rejeté certaines choses de votre culture d’expatriation ?

Prenez une feuille de papier séparée en deux. Classez d’un côté les phénomènes plutôt positifs (ajustement, métissage, assimilation). Mettez de l’autre les phénomènes plutôt négatifs comme le conflit et la contre-acculturation.

Pensez à des situations quotidiennes : faire les courses, prendre les transports en commun, communiquer, avoir une activité, trier ses poubelles… Reprenez votre emploi du temps : que faites-vous ? Ou allez-vous ? Comment vous déplacez-vous ?

Est-ce que vous vous sentez bien dans votre nouvelle vie ? Est-ce qu’il y a plus de bon que de mauvais ? Est-ce que les différences vous intriguent et vous amusent ou bien est-ce qu’elles vous semblent intolérables et stupides ?

Classez vos expériences par rapport à votre ressenti dans la colonne du ressenti positif ou dans celle du ressenti négatif.

De la sorte, vous pourrez facilement visualiser votre expatriation.

Et à quoi ça sert tout ça ?

Un premier pas très important pour arriver à mieux vivre son expatriation est la reconnaissance de ses propres sentiments d’acculturation. Cela n’est pas une fin en soi, mais le fait d’identifier ce qui nous gêne dans l’autre culture est déjà un grand pas. Reste à comprendre pourquoi ça nous gêne et comment y remédier…

Ce qui peut aussi aider à relativiser les choses quand ça ne se passe pas très bien, c’est de se dire que si l’acculturation est un objet d’études, c’est que ça touche un paquet de gens ! Et si ça touche un paquet de gens, il y a sûrement quelque part une solution, que ce soit un bouquin ou juste une bonne séance de yoga pour se relaxer.

Si vous avez quelques problèmes à naviguer dans votre nouvelle culture, vous n’êtes pas un extra-terrestre et tout n’est pas perdu. Bien d’autres l’ont ressenti avant vous et s’en sont sortis… et en plus ils n’avaient même pas eu la chance de lire cet article !!

Acculturation 3

Vendredi, mars 23rd, 2012

Chaque réaction décrite dans l’article précédent présente une certaine forme d’acculturation.

Aujourd’hui, je vous propose de creuser un petit peu plus ce concept en se basant sur les exemples que j’ai cités. Et vous verrez que le nom donné à chaque forme d’acculturation en dit déjà très long sur l’état d’esprit de la personne qui la ressent…

1. Vous cuisinez avec vos nouveaux produits, découvrez des goûts nouveaux qui vous surprennent au début mais que vous apprendrez à apprécier avec le temps. Après quelques temps d’expatriation, vous vous serez habitué à ces goûts et aurez appris à les apprécier. Il s’agit du processus d’ajustement qui correspond à une période de « flottement » puis un équilibre.

2. Vous avez passé un bon moment à mijoter un petit plat mais le résultat vous désespère un peu. Certains produits donnent un goût que vous n’aimerez pas du tout et certaines de vos trouvailles du magasin ont de fortes chances de finir à la poubelle. Il y a là un processus de conflit. Vous ne voulez plus entendre parler de « ce truc vraiment pas bon ». Fin de l’histoire entre vous et cet ingrédient… Sans pour autant vous faire rejeter l’ensemble des nouveaux produits découverts. Non, c’est juste « celui-ci » que vous détestez.

3. Vous découvrez des goûts nouveaux surprenants mais très bons et qui maintenant feront partie de votre façon de manger aux côtés de votre cuisine « d’origine ». C’est un processus de syncrétisation qu’on pourrait également appeler métissage. A partir de maintenant, quand vous le pourrez, vous utiliserez tel et tel produit parce que finalement c’est très bon. Mais comme vous aimez toujours votre cuisine d’origine, pourquoi ne pas mélanger certaines choses. Et voilà, une cuisine pleine de syncrétisation et toute personnelle ! Concrètement, cela donnerait lieu à du gratin dauphinois parfumé au curry ou des crêpes fourrées au beurre de cacahuètes…

4. Vous êtes tellement émerveillé par vos découvertes culinaires que vous ne voulez plus manger que ça. Là, vous êtes en plein  processus d’assimilation de la « nouvelle » culture de façon exclusive. Désormais à la maison, c’est curry à chaque repas, sushi à gogos ou Kartoffelknödel pour tout le monde et vous ne savez même plus ce que « purée » a pu vouloir dire un jour dans votre vie !

5. Et puis malheur ! Il y a la contre-acculturation qui n’est à souhaiter à personne. Ca, c’est le fiasco total, la dépression en bout de course, le retour en larmes au pays. Bref, la cata intégrale. Dans, ce cas : rien ne va. Vous ne trouvez rien à cuisiner, même les légumes ne sont pas des légumes, la viande ne ressemble à rien, le sel ne sale pas… Et puis de toute façon, vous ne « les » comprenez pas et « ils » ne vous comprennent pas, bref, on n’est jamais mieux que chez soi !

A mon avis, pour lui, c’est le désamour avec les coutumes gastronomiques du coin !!

CONTRE-ACCULTURATION !!!!

Acculturation 2

Mardi, mars 20th, 2012

C’est vrai ça ! Et en quoi est-ce que ça nous concerne ce concept d’acculturation ?

Tout simplement parce que l’expatriation implique de fait une acculturation.

L’acculturation là où on ne l’attend pas.

Et oui, l’acculturation se cache de partout, dans tout le quotidien de l’expatrié.

Prenez le simple cas des courses. Vous avez construit en France, une « liste d’habitudes culinaires »… sans vous en apercevoir. Vous utilisez tel produit plutôt que tel autre, vous savez que vous aimez celui-ci et pas celui-là.

Et puis, expatriation oblige, vous voilà un peu perdu(e) dans un magasin différent de ce que vous avez l’habitude de voir, avec des produits différents, des noms différents, des marques différentes.

Bref, grand chambardement à l’horizon.

Mais voilà, même en expatriation il faut manger…

Vous vous hasardez à prendre quelques boîtes, un paquet de sauce qui ressemble peut-être à une sauce que vous preniez d’habitude en France, du sucre pas tout à fait pareil et ainsi de suite. Jusqu’à avoir un panier ou un chariot plein de différences… jusqu’aux plus basiques des ingrédients que vous n’arrivez pas à trouver. Et d’autres avec lesquels il va falloir apprendre à cohabiter…

Et vous allez cuisiner avec ces nouveaux produits, et c’est là que l’acculturation revient au galop !

- Vous allez découvrir des goûts nouveaux qui vous surprendront et que vous apprendrez à apprécier avec le temps.

- Mais peut-être que vous allez découvrir des goûts que vous n’aimerez pas du tout et un paquet finira à la poubelle.

- Vous pourrez aussi découvrir des goûts nouveaux surprenants mais très bons et qui après un temps d’adaptation feront partie de votre façon de manger aux côtés de votre cuisine « d’origine », le tout orchestré en un savant mélange de votre composition.

- Ou alors, vous serez tellement émerveillé par vos découvertes culinaires que vous ne voudrez plus manger que ça.

- Enfin, dans le pire des cas, vous ne trouverez rien qui vous convient et ne vivrez que grâce au pont aérien qui vous ravitaille régulièrement…

Et bien chacune de ces réactions répond à une forme ou à une autre d’acculturation…

Et l’acculturation est loin de s’arrêter à la nourriture, elle se niche de partout, dans les façons d’être, de faire, l’organisation d’une société, ses codes…

Vous n’y échapperez pas !

Acculturation

Mercredi, mars 14th, 2012

En cherchant quelques livres liés à l’expatriation, j’ai trouvé sur le site d’une compagnie d’assurance* cette petite phrase qui en dit long :

« La majeure partie des échecs voire « faillites » de l’expatriation est liée à la difficulté de s’adapter à un environnement différent, à une sous-évaluation des difficultés liées au changement d’environnement psychosocial, …. »

Rendez-vous compte, j’ai déniché ça sur le site d’un assureur ! Ca coûte aussi cher que ça en anti-dépresseurs l’expatriation ???…

Mais quel rapport avec ce charmant titre « acculturation » ???

Et bien tout simplement parce que s’adapter à sa culture d’accueil ou la détester, cela fait partie de l’acculturation. Et par définition, un expatrié est confronté à ce phénomène, qu’il le veuille ou non.

Alors après avoir vu que les assureurs et les psychologues commençaient à s’intéresser à l’expatriation et à ses déboires, je me suis dit qu’il serait très intéressant de s’arrêter sur le concept d’acculturation.

Alors, l’acculturation c’est quoi ?

Parmi les différentes définitions existantes, celle qui a retenu mon attention par sa clarté, est celle de l’encyclopédie Universalis. Assez complète pour bien comprendre, mais pas trop pour éviter de nous assommer…

Vous la trouverez ici :

http://www.universalis.fr/encyclopedie/acculturation/

Et comme je suis sympa, je vous la résume…

Selon cet article, le concept d’acculturation a vu le jour dès 1880 auprès d’anthropologues nord-américains. L’acculturation désigne les phénomènes de contacts et d’interpénétration entre civilisations différentes.

Bien sûr, on pourrait également s’étendre sur la différence culture / civilisation… mais pas aujourd’hui ! J’ai dit que je ne voulais pas vous assommer…

En clair, pour qu’il y ait acculturation, il faut qu’il y ait contact direct et régulier entre des individus de cultures différentes et que ces contacts entraînent des changements dans les modèles culturaux initiaux.**

Autrement dit, l’acculturation entraîne des changements dans les façons de faire, d’être qu’on avait avant de « rencontrer l’autre »…

On ne voit plus les choses du même oeil, tout simplement.

L’acculturation peut se manifester de différentes façons : conflits, d’ajustement, syncrétisation (???), assimilation ou contre-acculturation.

Et en quoi est-ce que ça nous concerne ?

Je vous le dirai la prochaine fois bien sûr !

****

*(http://www.aprilmobilite.com/assurance/site/fr/lang/fr/psychologie-expatriation)

**(Denys cuche, La notion de culture dans les sciences sociales, 1996)

Décentration pratique

Dimanche, mars 11th, 2012

Maintenant que le concept de décentration n’a plus (ou presque) de secret pour nous, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir en faire ?

Et bien vous allez vous en servir pour prendre conscience de vos propres comportements, de vos façons de faire, de tout ce que vous faites sans réfléchir et qui constitue votre bagage culturel.

Vous avez un peu réfléchi à notre façon de saluer, mais réfléchissez maintenant à notre façon de parler (je veux dire, au niveau sonore et aux mouvements !).

Un sujet de réflexion qui peut être très intéressant est notre façon de faire la queue… si on peut parler de « faire la queue » quant à la bonne mêlée sportive que représente la montée dans le RER aux heures de pointe… Est-vous sûr que vous avez toujours respecté les queues et laissé descendre les gens avant de monter si vous arrivez dans une culture plus respectueuse de l’ordre social ? A contratio, peut-être êtes-vous arrivé dans un pays dans lequel il faut franchement jouer des coudes si on ne veut pas éternellement rester sur le quai…

Vous pouvez réfléchir à toutes ces petites choses du quotidien : faire les courses, manger (comment se tenir à table, quoi manger, à quelle heure, dans quel lieu…), rire, se moucher, inviter des gens (à quelle fréquence, qui, où, pour faire quoi…), rencontrer des gens (qui, où, pour quoi), prendre les transports en commun, trier et jeter les poubelles.

Pour chaque chose, essayez de décrire son fonctionnement, ce que vous faites habituellement comme si vous l’expliquiez à… une personne ayant vécu seule sur une île pendant 15 ans et qui n’a aucune connaissance de notre société actuelle.

Et puis posez-vous cette question toute simple : est-ce que ce fonctionnement est obligatoire ? Est-ce qu’on pourrait penser que sur terre des gens fonctionnent différemment ?

Posez-vous, réfléchissez.

Vous allez faire de gros progrès dans votre expatriation, parce qu’une fois que vous aurez réalisé que la culture se cache dans les moindres détails de notre quotidien, vous aurez ouvert une petite porte qui vous autorisera à admettre que d’autres cultures agissent différemment.

Et c’est un très très grand pas. Félicitations !

Et maintenant la question qui tue !

Vous savez bien que vous ne vivez plus en France, mais est-ce que vous avez adapté vos comportements aux « couleurs locales »…. !!! Est-ce que vous avez cherché à comprendre quels étaient les comportements à avoir ????

Intéressant….

Enseigner une culture étrangère, 4

Mercredi, mars 7th, 2012

Le mot de la fin.

Enseigner une culture étrangère de G. Zarate est un livre à l’origine destiné à la formation des enseignants de langue étrangère. Il a notamment beaucoup été utilisé pour les futurs profs de français langue étrangère. D’apparence académique, il est tout à fait accessible et facile à lire. Je vous le recommande très vivement.

Je suis convaincue qu’en situation d’expatriation, comprendre son bagage culturel, ou tout du moins, comprendre que l’on a un bagage culturel est une grande avancée. Il faut penser en terme de cribles culturels . Les cribles culturels sont nos filtres culturels. Ce sont eux qui nous font tout analyser comme si on était encore en France. Ce sont eux encore qui nous font imaginer que les gens en face de nous réagiront comme des français.

Reconnaître la présence de cribles culturels et relativiser nos comportements et ceux des autres, est la meilleure façon de dépersonnifier ses problèmes. Cela aide à réaliser que « l’autre » ne nous en veut pas, mais qu’il est tout simplement en train d’appliquer sans même y penser des cribles culturels différents des nôtres. Cela permet aussi de penser que nous agissons d’après nos propres repères culturels et qu’ils ne conviennent pas forcément aux codes culturels de notre culture d’accueil.

Comprendre ces concepts est la seule chose qui nous donnera l’opportunité de nous dire : « il y a sûrement un truc que je n’ai pas compris, je ferais bien de chercher un peu pour ne pas me tromper à l’avenir » au lieu de se dire « personne ne me comprend, c’est vraiment pas possible ce pays »…

Et c’est pour cela que je vous conseille de faire une petite virée dans ce (petit) livre de Geneviève Zarte : Enseigner une culture étrangère.

Enseigner une culture étrangère, 3

Dimanche, mars 4th, 2012

Mais pourquoi est-ce que c’est si compliqué d’expliquer quelles sont les règles de salutations dans sa propre culture ?

Parce que pour dire clairement, il faut penser clairement. Et c’est là que c’est compliqué. Pour ce qui est de sa propre culture, rares sont les personnes qui la comprennent explicitement et peuvent en parler.

En effet, vous ne réfléchissez pas explicitement lorsque dans une situation donnée, face à telle personne dans tel contexte vous allez serrer la main ou faire la bise. Non, vous disposez dans votre « banque de données culturelle » de tous les éléments pour analyser la situation et décider sans même avoir à vous poser la question de façon explicite. Rappelez-vous, vous avez appris votre propre culture par observation et mimétisme pour la plupart des comportements, vous avez fait l’éponge…

Vous avez fait des tas de dictées et d’exercices de Bled (ah ! ce bon vieux bled…), mais vous n’avez pas eu de cours de « salutations », « gestion de conversation », « déplacements », « gestuelle » pour gérer votre vie quotidienne.

Le problème qui se pose, c’est qu’être en situation d’expatriation c’est comme arriver au théâtre pour la dernière scène et ensuite devoir soutenir une conversation avec les spectateurs qui étaient là depuis le début. C’est prendre le train en marche, manquer d’informations, de connaissances… et être jeté dans le grand bain.

Il faut donc être capable de comprendre que :

  • Notre banque de données culturelle est complètement à côté de la plaque et ne nous sera pas d’un très grand secours (sauf pour se faire remarquer, mais bon…)
  • Que si nos données ne sont pas exploitables, alors on exploite quoi à la place ? Le plus souvent : rien.

Il faut donc apprendre à relativiser ses propres comportements, à leur reconnaître leur valeur culturelle.

Il faut « apprendre » à décoder la culture d’accueil, à observer, poser des questions à son prof, à ses amis. Bref, il faut faire de façon explicite un travail qui s’est fait tout seul dans sa propre culture.

Enseigner une culture étrangère,

Mardi, février 28th, 2012

Ne cherchez pas « Enseigner une culture étrangère » de G. Zarate chez votre libraire préféré ni sur Mondizen, vous ne le trouverez pas car il est épuisé. Direction la bibliothèque, mais ce lirvre en vaut vraiment la peine.

Certains d’entre vous sont partis à l’étranger et enseignent le français, de ce fait, la question de l’enseignement d’une culture étrangère ne pourra pas leur échapper… tôt ou tard.

Mais vous, en quoi est-ce que cela vous concerne ?

Et bien aujourd’hui, je vous propose un petit détournement.

Je vous présente cet ouvrage car je pense que même si vous n’enseignez pas, vous y trouverez des pistes de réflexions pour vous aider dans votre expatriation.

En effet, une expérience d’expatriation peut nous renvoyer des sentiments variés… et pas toujours agréables. Sentiment d’être déstabilisé, hors-jeu, de ne pas comprendre, de ne pas être compris. Sentiment d’avoir perdu la totalité de ses repères et pour cause.

Et pour cause. Et c’est là que j’en reviens à ce livre de Zarate (ouf ! Il y avait bien une logique à cet article !).

Un concept central de ce livre est celui de « décentration ». Et oui, enseigner une culture étrangère oblige à se décentrer. A « sortir » de sa culture, la mettre en perspective, la regarder… pour pouvoir en parler

En quoi connaître / comprendre ce concept est important pour un expatrié ?

Et bien justement, parce qu’on n’apprend pas sa propre culture de façon explicite, à de rares exceptions près : « on ne mange pas la bouche ouverte », « on ne met pas ses coudes sur la table », « dis bonjour à la dame »…

Notre culture, pilier de nos comportements en société a été intégrée implicitement, apprise par mimétisme et pas dans des livres.

Et si nous ne sommes pas conscients de cet apprentissage et ne savons même pas que c’est un apprentissage qui n’est pas universel, comment pourrons-nous comprendre des gens qui ont appris d’autres règles culturelles ? Et bien, on ne les comprendra pas, et on pensera tout simplement « qu’ils ne savent pas faire », « qu’ils sont mal polis » et peut-être même « qu’ils mangent comme des cochons ».

Beau départ pour une expatriation réussie…

C’est la raison pour laquelle je vous présente ce livre, car il donne de sérieuses clefs pour prendre conscience de tout ce bagage culturel que nous portons avec nous.

Petite émission sur l’expatriation

Jeudi, novembre 3rd, 2011

J’étais en train de travailler avec la radio en fond sonore quand quelques mots ont accroché mon attention : « vivre à l’étranger », « partir », « expatriation ».

Tiens… intéressant.

Je vous mets le lien de cette émission de France Inter dont les intervenants et les témoignages pourront vous apporter quelques pistes. Si vous voulez partir, si vous êtes déjà sur place et vous vous posez des questions, vous trouverez des informations, des témoignages, des noms d’associations. Des explications sur les démarches à effectuer, les endroits où se renseigner.

Ce n’est pas exhaustif, mais ça peut donner quelques renseignements.

Je vous donne le lien de la page de l’émission sur laquelle vous trouverez les références des intervenants, la possibilité de réécouter, bref, tout ce qu’il vous faut  : http://www.franceinter.fr/emission-service-public-partir-a-l-etranger-la-bas-si-j-y-suis

Bonne écoute !