Ne cherchez pas « Enseigner une culture étrangère » de G. Zarate chez votre libraire préféré ni sur Mondizen, vous ne le trouverez pas car il est épuisé. Direction la bibliothèque, mais ce lirvre en vaut vraiment la peine.
Certains d’entre vous sont partis à l’étranger et enseignent le français, de ce fait, la question de l’enseignement d’une culture étrangère ne pourra pas leur échapper… tôt ou tard.
Mais vous, en quoi est-ce que cela vous concerne ?
Et bien aujourd’hui, je vous propose un petit détournement.
Je vous présente cet ouvrage car je pense que même si vous n’enseignez pas, vous y trouverez des pistes de réflexions pour vous aider dans votre expatriation.
En effet, une expérience d’expatriation peut nous renvoyer des sentiments variés… et pas toujours agréables. Sentiment d’être déstabilisé, hors-jeu, de ne pas comprendre, de ne pas être compris. Sentiment d’avoir perdu la totalité de ses repères et pour cause.
Et pour cause. Et c’est là que j’en reviens à ce livre de Zarate (ouf ! Il y avait bien une logique à cet article !).
Un concept central de ce livre est celui de « décentration ». Et oui, enseigner une culture étrangère oblige à se décentrer. A « sortir » de sa culture, la mettre en perspective, la regarder… pour pouvoir en parler
En quoi connaître / comprendre ce concept est important pour un expatrié ?
Et bien justement, parce qu’on n’apprend pas sa propre culture de façon explicite, à de rares exceptions près : « on ne mange pas la bouche ouverte », « on ne met pas ses coudes sur la table », « dis bonjour à la dame »…
Notre culture, pilier de nos comportements en société a été intégrée implicitement, apprise par mimétisme et pas dans des livres.
Et si nous ne sommes pas conscients de cet apprentissage et ne savons même pas que c’est un apprentissage qui n’est pas universel, comment pourrons-nous comprendre des gens qui ont appris d’autres règles culturelles ? Et bien, on ne les comprendra pas, et on pensera tout simplement « qu’ils ne savent pas faire », « qu’ils sont mal polis » et peut-être même « qu’ils mangent comme des cochons ».
Beau départ pour une expatriation réussie…
C’est la raison pour laquelle je vous présente ce livre, car il donne de sérieuses clefs pour prendre conscience de tout ce bagage culturel que nous portons avec nous.